Le directeur national des douanes participe au Sommet international des frontières

Fecha: 11/09/2018

Entre les 19 et 20 juin, à Washington, États-Unis, a eu lieu le Sommet international sur les frontières. Le directeur national des douanes et président de l'OMD, M. Enrique Canon, expert comptable, a eu l’occasion d’y participer comme exposant.

Cette année, le thème du Sommet était « Frontières du futur : gérer les frontières globales au XXI siècle » et auquel ont participé des délégués de 15 pays, y compris ceux d'Australie, de Belgique, du Canada, de Colombie, de Finlande, d’Irlande, du Kenya, de Malaisie, du Pérou, du Portugal, d'Arabie Saoudite, de Singapour, d'Angleterre, des États-Unis et d'Uruguay. Au cours de l’événement, des leaders politiques et des experts internationaux ont fait part de leurs observations sur les défis que posent la sécurité et les affaires de migration.

L’événement a eu comme axe central la convergence du commerce international et la sécurité nationale et autres menaces transnationales. Parmi les sujets abordés figuraient, entre autres, la mouvance de personnes à grande échelle, le terrorisme et les menaces, la sécurité des frontières terrestres, les douanes, la mise en œuvre de nouvelles technologies pour améliorer l’évaluation des risques, les villes frontalières et les protocoles anti-drogues.

M. Enrique Canon a ouvert la deuxième journée du sommet par un exposé intitulé : « Que s’est-il passé dans les domaines de l’économie et le commerce ? ». Il fût également intervenant lors de la session « Maintenir l’intégrité des agences frontalières », dont le modérateur fût le Dr. Lars Karlsson, président et CEO de KHG Border Services, directeur général de Global Consulting et vice-président de KHG Group. 
 
 
Que s’est-il passé dans les domaines de l’économie et du commerce ?
 
Lors de son exposé, M. Enrique Canon a mis l’accent sur la mondialisation et à quel point celle-ci est un facteur déterminant, autant pour l’économie internationale et le commerce que pour le rôle des douanes.
 
Il a introduit dans le débat une nouvelle manière de penser l’ère de la mondialisation et il a soulevé que le fait de refuser ce processus n’implique pas réduire les inégalités.
 
Les progrès technologiques ont connecté le monde comme jamais il l’avait été auparavant, la mondialisation a certes été avantageuse pour beaucoup de gens, tant dans les pays en voie de développement que dans les pays industrialisés.  Elle a permis de fournir des biens de consommation bon marché et, par conséquent, a augmenté le pouvoir d’achat de tout le monde.

En outre, l’activité économique au niveau mondial s’est affermie une croissance mondiale est prévue tant pour 2018 que pour 2019. Ceci suppose une intensification de l’essor mondial. En même temps, le commerce a nettement amélioré pendant les deux dernières décennies, grâce à l’élimination des barrières traditionnelles.

Le moment est venu de mettre en place des instruments assouplissant les politiques, de renforcer les défenses contre l’instabilité financière et d’investir en réformes structurelles, en infrastructures et en capital humain. 

Le rôle des Douanes devient primordial pour faciliter les opérations des chaînes d’approvisionnement globales, tout en les contrôlant. Les procédures administratives simplifiées, tout comme les procédures douanières retenues et triées, réduisent la charge bureaucratique et la paperasserie.

Nombreux sont les projets de Douanes qui s’alignent sur ces objectifs, par exemple : Opérateurs Économiques Agrées (OEA), Accords de Reconnaissance Mutuelle (ARM), guichet unique de commerce extérieur, gestion coordonnée des frontières, gestion des risques.

Dans ce cadre, il y a actuellement 56 ARM en vigueur dans le monde.  Les douanes sud-américaines se réunissent le 27 novembre à San Pablo pour planifier et lancer un ARM régional entre les membres de l’Alliance du Pacifique et le Mercosur, parmi d’autres projets avancés.

 


 
 

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